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FOOT. Les Italiens recalés en Ligue des champions. Manchester renvoie l'Inter à Milan

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publié le 18 mars 1999 à 0h12

La mission était impossible, même pour une équipe où Ronaldo figure

sur la feuille de match. C'était d'ailleurs une curiosité de revoir l'inconstante star brésilienne, alignée par Mircea Lucescu, l'entraîneur milanais, au sein d'une ligne d'attaque où figure enfin toute la force de frappe de l'Inter. Zamorano, le Chilien, et son numéro 1+8 dans le dos, Ronaldo, le Brésilien, et Baggio, le Vénitien, n'avaient été placés d'entrée que sept fois pour un rendement de huit buts. Hier, face aux Rouges de Manchester, ce fut moins fructueux. Un échec de plus pour le club italien.

L'énervement de Zamorano, victime d'une obstruction par Schmeichel dans la surface, le tir de Zanetti sur le poteau, les nombreuses occasions ratées par Baggio et l'Argentin Simeone ont gelé les espoirs de remonter les deux buts du match aller. Surtout que, côté anglais, Yorke et Cole ont souvent fait trembler Pagliuca, le gardien italien. L'Inter n'a pourtant plus le choix. Huitième du championnat à 16 points de la Lazio, huit matchs d'affilée sans victoire, cela vous démonte un moral d'acier, surtout quand l'ambiance de l'équipe flotte un peu. Cette Coupe d'Europe, c'est sa dernière chance. Mais cela fait dix-huit ans que l'Inter ne se qualifie pas pour une demi-finale de Coupe des champions.

La reprise redonne du chien aux Bleu et Noir. Baggio écope d'un bon ballon. Sa passe pour Ronaldo est parfaite mais son dribble se grippe. Les maladresses s'ajoutent à la nervosité. Ronaldo sort, remplacé par Vantola à