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Libération

Une saison à l'OM. Les trois jambes de Rolland CourbisUn nul contre Vigo, et voilà le coach qui «bande comme un cerf».

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publié le 19 mars 1999 à 0h12

Marseille de notre correspondant

C'est officiel (écrit dans l'Equipe hier): Rolland Courbis «bande comme un cerf» quand son équipe joue comme à Vigo (0-0), mardi, pour une qualification en demi-finale de la Coupe de l'UEFA, «avec des couilles, de l'amitié, pas avec une organisation tactique et technique». Voilà qui fait plaisir. Parce que le foot, ce n'est pas un sport de gonzesses. Et le coach marseillais, il en a, entre les jambes. Mais, comme elles oscillent avec le mistral, ça le fait pas mal changer d'avis. Un coup à gauche, un coup à droite, Courbis adore mener son monde en bateau. Ainsi, avant le match de mardi, cet irréductible de la gaule nous a annoncé une organisation plutôt burnée, en 4-3-3, afin de marquer le but «qui libère». Puis il a penché pour un 4-4-2 plus prudent, histoire de garder l'avantage (2-1) de l'aller. Et finalement, à l'heure du coup d'envoi, on s'est retrouvé avec un 10-0-0 des familles: tous collés autour de la surface du goal Porato, à défendre, et à compter une par une les 5 400 secondes qui séparent de la délivrance. 5 399, 5 398, 5 397, 5 396, on vous épargne le reste, même si c'était plus spectaculaire de mater sa trotteuse que l'écran de télé. Parce que, en face d'un OM qui se débarrassait fissa du ballon dès que le malotru s'approchait, il y avait un Celta Vigo guère en verve: trois occasions sur un match qu'on passe dans le camp adverse, ça ne fait pas bézef.

Quant aux couillus Marseillais, le moral dans les savates, ils ont fait dans le