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Libération

Thiercelin ose un mea-culpa. Il explique son geste par l'incompréhension.

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publié le 20 mars 1999 à 0h14

Accusateur dans l'affaire de la «croisière» Soldini-Autissier, Marc

Thiercelin se retrouve aujourd'hui en position d'accusé. C'est de Mark Schrader, directeur de la course en solitaire avec escale, que sont venues les critiques du skipper français sur sa conduite lors du sauvetage d'Isabelle Autissier: «De mauvaises procédures de communication ont conduit Marc à une erreur de jugement. Je lui ai rappelé que l'une des lois fondamentales en mer est de faire tout son possible pour aider une personne en danger.» Thiercelin ose un mea-culpa. Et invoque sa compréhension approximative de l'anglais. Contacté hier par Libération, il raconte qu'il n'a pas «clairement compris s'il devait faire demi-tour» et avoue qu'il «n'aurait pas dû communiquer via la France». Les informations de son PC de course lui ont donné l'impression que Soldini s'était déjà dérouté vers la naufragée. Erreur: Soldini n'avait pas encore reçu de message de la direction de course. Thiercelin ne veut surtout pas passer pour un lâche: «Si j'avais su que j'aurais pu être de quelque secours, j'aurais fait demi-tour.» Il rappelle au passage qu'il était alors dans la panade, une bôme en carafe. «Je tenais à sécuriser son bateau, afin d'être prêt à partir à la recherche de la navigatrice», confie-t-il. Dès qu'il apprend que Soldini se déroute, Thiercelin se sent libre de partir. Autissier, elle, confie que ces déclarations ont «le mérite de dire qu'il y a eu un problème». Comme Schrader, elle «estime que Marc a commis u