«Moi je suis serein, mon genou moins.» Tellement moins que Zinédine

Zidane ne jouera pas samedi contre l'Ukraine, au Stade de France, le quatrième match de l'équipe de France dans le cadre des éliminatoires pour l'Euro 2000. Ce forfait, que l'on pressentait, le meneur de jeu l'a confirmé hier à Clairefontaine, au premier jour du rassemblement de l'équipe de France. Victime d'une entorse au genou droit lors du match de Ligue des champions contre Olympiakos, mercredi dernier, Zidane a donc «tiré un trait sur l'Ukraine, mais je n'ai pas encore pris de décision pour l'Arménie», que la France doit rencontrer quatre jours plus tard. Zidane ne rentre donc pas pour l'instant à la Juventus, où les médecins avaient prévu un arrêt de vingt jours: «J'attends deux, trois jours, pour voir l'évolution de la blessure. Je fais des soins, j'entretiens le peu de muscles que j'ai», rigole-t-il. Roger Lemerre, l'entraîneur, patiente aussi. Jusqu'au match contre l'Ukraine. Après lequel, si Zidane est toujours hors jeu, il pourrait faire appel à Henry ou à Trezeguet, dans le groupe de dix-neuf joueurs qu'il a retenus pour les deux matchs qui s'annoncent. Zidane reste, pour l'instant, et Roger Lemerre, lui, en est reconnaissant: «Même blessé, sa présence est importante. Elle prouve son attachement aux Bleus. Elle témoigne d'un état d'esprit, l'équipe de France, pour les joueurs, c'est un second club.» Voilà pour la diplomatie. Pour la technico-tactique, c'est plus délicat: «Zinédine, quand on lui