Après un passage aux vestiaires, le Mondial bisannuel revient sur le

terrain. La proposition avait été mise en veilleuse il y a six mois après la sortie tonitruante ­ et suivie d'un joli tollé ­ de Sepp Blatter, président de la Fédération internationale de football (Fifa). Son conseiller spécial, Michel Platini, a pris soin, lundi, de ramener l'idée sur le tapis. Cela permettrait, dit-il, de «redonner de la crédibilité aux équipes nationales». L'ex-coprésident du Mondial 1998 fixe toutefois une vague date butoir pour que les esprits ne s'enflamment pas: 2009" D'ici là, Platini souhaite qu'une réforme des calendriers, surchargés, voie le jour. Avec un début de championnat en février ou en mars, et une fin en décembre. A la clé, «un mois de vacances minimum» pour les joueurs. «Le Mondial pourrait être joué au milieu de la saison, en alternance avec les championnats d'Europe des nations, entre le 15 juillet et le 15 août», assure Platini. Tout ça ne pourrait se faire sans «de petits sacrifices». «Les fédérations ou l'Union européenne (UEFA) devront diminuer le nombre de clubs en championnat ou limiter le nombre de journées en Coupe d'Europe.» Pour autant, le bras droit de Blatter se défend de faire la nique aux clubs, qui paient les joueurs. «Ils seront plus à [leur] disposition.» Par un joli sens de la rhétorique, Platini se défend de doubler le rythme du Mondial pour mieux nourrir les sponsors et glaner davantage d'argent. «On en aura peut-être moins ("), on en redistribue