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Libération

RUGBY. Les deux clubs ont balayé leurs adversaires du jour dans le Top 16. Toulouse et Stade Français en costauds

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publié le 29 mars 1999 à 0h20

La deuxième phase du championnat de France de rugby en est seulement

à sa seconde journée et déjà des clubs sont en mauvaise posture. Le Top 16, puisque restent désormais en lice les 16 meilleurs clubs parmi les 24 initiaux, est une formule qui, certes, resserre l'élite. D'un autre côté, après quatre mois de compétition émolliente, le sort des équipes peut tenir tout d'un coup à un seul match raté. Ainsi de Narbonne qui, depuis hier, compte deux défaites.

Les Narbonnais avaient été battus par Colomiers de justesse sur leur terrain il y a quinze jours lors de la première journée pour un essai qu'ils avaient mal aplati. Hier, face au Stade Français, ils ont encaissé une nouvelle déconvenue, sévère celle-là: 48-27. Malmenés par les avants parisiens qui les ont martyrisés en mêlée, les Narbonnais ont joué leur chance en contre et en débordement. C'était trop peu et les Parisiens, pourtant privés de leurs troisièmes lignes ailes titulaires (Marc Lièvremont, Christophe Moni, Richard Pool-Jones), contrôlaient assez bien la situation sur tous les points du terrain.

Le match fut agréable, car les deux équipes se livrèrent beaucoup. Mais il fut haché par de nombreuses fautes de main, des ballons perdus en route, des mauvais placements. Il semble bien que les joueurs français, et particulièrement les internationaux, accusent la fatigue d'une saison déjà trop longue. Un club comme le Stade Français, qui a joué la Coupe d'Europe jusqu'en finale, est sur le pont chaque dimanche et donne six