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Libération

Un peu de neuf dans le Onze françaisL'entraîneur pourrait lancer la paire Anelka-Trezeguet.

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publié le 31 mars 1999 à 0h22

Quatre jours après avoir été tenus en échec par une impressionnante

équipe d'Ukraine (0-0), les Bleus retrouvent ce soir la pelouse du Stade de France. Mais en déplorant de nouveaux blessés. Au forfait du meneur de jeu Zinedine Zidane, s'ajoutent la défection de Bixente Lizarazu, absent des terrains pour six semaines en raison d'un gros souci au genou ­ bien qu'il ait pu sans encombre achever la rencontre contre la bande à Chevchenko ­, et celle d'Emmanuel Petit, victime d'une élongation à la cuisse.

Mur arménien. La sélection française, deuxième de son groupe, derrière l'Ukraine justement, n'a plus droit à l'erreur si elle veut jouer en juin 2000 sur les pelouses de Belgique et des Pays-Bas. En clair, il s'agit de montrer ce soir que le gardien Fabien Barthez n'est pas le seul champion du monde.

Et même si ceux qui suivent de près les choses du football aiment à répéter qu'il n'y a plus de petites équipes, ce soir, lorsque Charles Aznavour libérera les 22 acteurs de ce France-Arménie, les 80 000 spectateurs du Stade de France attendent une avalanche de buts.

Les rôles semblent effectivement distribués d'avance. Avec d'un côté des tricolores dans la peau des assaillants, de l'autre des Arméniens promis à une défense tout terrain. «A deux, nous ne serons pas de trop en attaque. Les Arméniens vont jouer à onze dans la surface de réparation. Ils ne sortiront jamais. Ce ne sera pas forcément facile», prévient d'ailleurs Nicolas Anelka. L'avant-centre d'Arsenal devrait donc être ass