Menu
Libération

FOOT. L'équipe de France se rachète du nul concédé à l'Ukraine. Face à l'Arménie, les Bleus reprennent des couleurs.

Article réservé aux abonnés
publié le 1er avril 1999 à 0h33

Au Stade de France,

France bat Arménie 2-0 Buts pour la France: Wiltord (3e), Dugarry (45e).

Les Français sont entrés hier soir sur le terrain avec un avantage, une motivation psychologique tout à fait adéquate: ils savaient qu'à Kiev les Islandais leur avaient arrangé les bidons en faisant match nul 1-1 face à l'Ukraine. Les Ukrainiens, premiers du groupe 4 qualificatif de l'Euro 2000, impressionnants samedi à Paris, étaient donc bloqués à 11 points au classement. Que les Français gagnent face à l'Arménie, et ils les rejoignaient, effaçant ainsi le match nul malvenu concédé quatre jours plus tôt. Qu'ils soignent la différence de buts, et ils prenaient la tête de la poule.

On avait assez dit, le sélectionneur Roger Lemerre surtout, que, face à l'Ukraine, les Français avaient inutilement buté dans l'axe sur une défense bien regroupée. Mieux valait jouer dans la largeur du terrain. D'entrée, la leçon fut récitée. Les champions du monde, qui alignaient en pointe Anelka et Wiltord, faisaient donc circuler le ballon sur de grands axes latéraux qui les plaçaient vivement dans le camp adverse. Un bon pressing défensif là-dessus troublait très vite les Arméniens.

Il y eut donc, après trois minutes de jeu, un très beau et curieux but des Français. Très beau parce qu'il fut imparable, marqué d'un tir croisé et tendu. Très curieux car il fut entièrement confectionné à deux. A l'entrée de la surface adverse, Wiltord pressant prend la balle au défenseur, puis Anelka la récupère, crochette,