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Libération

Daniel Baal, président de la FFC, mis en examen hier pour complicité. Dopage: le vélo frappé à la tête

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publié le 2 avril 1999 à 0h33

La mise en examen annoncée de Jean-Marie Leblanc n'a pas eu lieu.

Arrivé peu après 9 h hier matin au siège du SRPJ de Lille, le directeur de la Société du Tour de France avait été entendu jusqu'en milieu d'après-midi par les policiers. Présenté au juge vers 17 h 30, il est reparti trois quarts d'heure plus tard en déclarant: «A l'issue de mon audition par les services du SRPJ de Lille, le procès-verbal de mes réponses a été transmis au juge Keil, et celui-ci s'est déclaré satisfait des réponses que je lui ai apportées.» C'est le processus normal du fonctionnement de la justice; le juge recueille des informations et les recoupe avant de prendre une décision. La thèse de la mise en examen inéluctable était avancée par le parquet, alors que, depuis le début de la semaine, les policiers chargés d'enquêter sur le dopage dans le cyclisme répétaient fort sagement que tout dépendrait des réponses apportées par les intéressés.

«Complicité». Cependant, toutes les prévisions n'étaient pas fausses. Daniel Baal a bel et bien été mis en examen dans la matinée d'hier au titre de président de la Fédération française de cyclisme et de vice-président de l'Union cycliste internationale (UCI). Accueilli à Lille vers 9 h par des officiers de police judiciaire, il a immédiatement demandé à être entendu par le juge Keil. Celui-ci lui a signifié sa mise en examen dès le début de leur entretien, pour «complicité des délits de facilitation et d'incitation à l'usage et administration à autrui de substa