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Libération

Une saison à l'OM. Y a toujours une raisonMauvais match contre Bologne? Mauvais choix? L'entraîneur Courbis sait quoi répondre.

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publié le 9 avril 1999 à 0h39

Si l'Olympique de Marseille a paru sans méthode, mardi soir en

demi-finale aller de la Coupe de l'UEFA contre Bologne, son entraîneur a un discours. Même plusieurs. Un pour chaque circonstance. Voire deux pour la même occasion. Toujours imagé, toujours gouailleur. Toujours méthode Coué, même (surtout) après les couacs. 0-0 contre Bologne, premières déclarations d'après-match: «Je suis déçu, dans le sens où on espérait sortir un gros match. Mais, au vu de la rencontre, l'OM ne pouvait espérer mieux. Mais cette déception est atténuée par le fait de ne pas avoir pris de but. Et ce résultat est un peu meilleur qu'une victoire 2-1.» Et pour enfoncer le clou d'un optimisme très volontariste: «De toute façon, il ne sera pas difficile de mieux jouer dans quinze jours.» Il n'empêche: «On a été mauvais.» Quoique. Le lendemain, Courbis a revu le match en vidéo et tempère. «Je ne serai pas aussi sévère. Sans parler d'un très bon match, j'ai constaté que nous avons eu autant d'occasions que les Italiens.» Ah bon. Et ces Italiens qui accusaient les hommes de Courbis de les avoir snobés? «Pas du tout, réfute Courbis. S'ils estiment que c'est les snober que d'avoir dit que je préférais rencontrer Bologne que Parme, je persiste. Un OM moyen comme celui de mardi en aurait pris cinq contre Parme.»

Même quand on le titille sur ses choix tactiques, Courbis fait le dos rond. «Du banc de touche, on ne voit pas les choses de la même façon.» Etait-il extrêmement pertinent de sortir Christophe Dugar