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Libération

F1. Si le GP du Brésil confirme la hiérarchie, les écarts se resserrent. Le museau de la Ferrari dans le rétro de la McLaren

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publié le 13 avril 1999 à 0h42

São Paulo envoyé spécial

Le Grand Prix du Brésil confirme et affine les observations de la première épreuve disputée en Australie, cinq semaines auparavant. Le long travail de développement entrepris entre les deux courses n'a pas bouleversé la hiérarchie. La McLaren-Mercedes doit encore progresser en fiabilité; la Ferrari doit absolument gagner en performance.

McLaren a perdu une voiture dès le départ. Alors que Coulthard espérait mener la vie dure à son équipier, une boîte de vitesses récalcitrante l'a cloué sur place. La fragilité chronique des boîtes des F1 apparaît comme le mal du moment. C'est peut-être la conséquence d'une sophistication à l'extrême de la gestion électronique de cet accessoire. Car le même mal a failli anéantir les efforts d'Hakkinen dès le troisième tour du Grand Prix. «J'ai bien cru que j'avais encore perdu la partie [comme en Australie, ndlr], mais tout est redevenu normal presque aussitôt», dit-il. Le Finlandais reconnaissait ne pas en savoir plus. Preuve que les techniciens ne maîtrisent pas encore tout à fait leur monoplace, aussi brillante soit-elle en performance pure.

Un espoir pour Ferrari. A la Scuderia, c'est cette performance qui fait cruellement défaut. Mais la course de São Paulo prouve que le mal n'est peut-être pas aussi profond que ne le craignait l'écurie. Jean Todt, directeur sportif de l'équipe italienne, entrevoit désormais la possibilité pour ses pilotes de s'opposer à la supériorité des McLaren. «Voir nos deux voitures finir la c