Un aphorisme sportif professe depuis longtemps qu'«on ne change pas
une équipe qui gagne». Un formule marketing enseignerait aujourd'hui qu'«il faut changer des règles qui perdent». Des retransmissions télévisées, donc des sponsors. Des spectateurs, donc de l'argent. L'heure est au changement des règles. Pour faire plus spectaculaire, plus attractif, plus court, plus télégénique. Sous peine de végéter. Voire de se faire retirer le label olympique. Le volley-ball a entrepris le changement le plus énergique avec l'adoption d'un nouveau système de comptabilisation des points. Le tennis, en perte de vitesse médiatique, réfléchit à sa mue. Après le tir à l'arc, la boxe ou le patinage, l'escrime se voit imposer un nouveau visage avec l'adoption du masque transparent pour les Jeux de Sydney. Rénovation ou révolution? Lifting ou chirurgie esthétique? Tour d'horizon des disciplines appelées à évoluer pour passer le siècle.
La rumeur veut que Juan Antonio Samaranch, président du CIO, compressé par un emploi du temps de chef d'Etat, ait failli quitter la salle avant le terme de la finale messieurs de volley (qui tournait au marathon entre l'Italie et les Pays-Bas) aux Jeux olympiques d'Atlanta. Pour ne pas s'exposer de nouveau à une telle disgrâce, Ruben Acosta, omnipotent président du volley mondial depuis 1984, prend un coup de sang. L'homme, dont ses meilleurs ennemis disent qu'«il est surtout sensible aux problèmes de marketing et de télévision», veut faire du volley «l'un des sp