Bologne-Marseille: 1-1 (1-0)
Buts pour Bologne : Paramatti (18e) ; pour Marseille : Blanc (87e sur pénalty) Bologne envoyé spécial Marseille a subi, mais Marseille s'en est sorti et a eu chaud, jusqu'au retour houleux dans les vestiaires. L'OM est en finale de la Coupe de l'UEFA, sa 3e finale, un record pour un club français. Une finale à l'arrachée, après avoir, tout au long de la rencontre, connu les pires difficultés pour se glisser à travers les mailles de la défense bolonaise. Au jeu de la meilleure tactique, c'est finalement Rolland Courbis qui l'a emporté face à l'expérienté Carlo Mazzone. Un match qui s'annonçait, après le 0-0 du match aller, comme un affrontement entre le redoutable collectif italien et la fantasque attaque de stars des Marseillais. Collectif contre stars. Bologne entame un match réaliste : défense et milieu de terrain de fer. Devant : la tour nordique Andersson (1,93m), épaulé par le feu follet Giuseppe Signori, également chargé de bloquer le couloir droit à Frédéric Brando. Courbis joue, lui, la prudence, préférant renforcer le centre en choisissant le «doyen» Bravo plutôt que Maurice. A l'aller, les deux flèches avaient cruellement manqué de ballons. Dès le départ, l'OM répond aux injonctions de son entraîneur : maîtriser le ballon. Mais les défenseurs latéraux souffrent. C'est un festin pour Fontolan et Binotto. A eux deux, ils collectionnent les coups francs. C'est d'ailleurs sur un coup de pied arrêté que Signori expédie délicieuseme