Bologne envoyé spécial
Bologne amer. Bologne colère. Bologne misère. Eliminé à trois minutes du coup de sifflet final sur penalty, le onze de Carlo Mazzone n'a pratiquement pas protesté à l'issue du match contre l'arbitrage, contestable, de l'Allemand Merk. «J'ai des doutes sur la position de Maurice, élude le capitaine Michele Paramatti. Peut-être était-il hors jeu. Reste que, vu la suite, cela veut dire que nous n'étions pas bien placés.»
En revanche, les Italiens n'étaient pas tendres envers le comportement des Marseillais. «Selon moi, le penalty est peut-être juste», a ainsi admis l'avant-centre Beppe Signori, qui a cru bon ajouter: «Nous sortons la tête haute. En revanche, je suis très déçu de l'attitude des Marseillais. Eux qui se vantent tant des bonnes manières à la française, ils ont, comme lors du match aller, manqué de fair-play. Ils ne nous ont pas restitué le ballon alors que nous l'avions mis en touche pour permettre à un joueur de se faire soigner. Ils devraient avoir honte.» Quant au ridicule baston final, «il semble qu'il soit parti du fils de l'entraîneur marseillais, dit Signori. Si c'est le cas, il faut porter plainte». Les deux équipes s'exposent d'ailleurs à une enquête de l'UEFA.
Les incidents en question auraient débuté à l'entrée des vestiaires, à la suite d'une provocation de Peter Luccin à l'adresse du virage bolonais. Majeur levé bien droit en forme de défi. Deux joueurs italiens ont illico sauté sur Luccin. Trois coéquipiers du Marseillais (dont D