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Libération

Tennis. Mauvaise journée hier pour les Français.Les gros bras tiennent Monte-Carlo

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publié le 23 avril 1999 à 0h48

Il fallait bien que quelques têtes tombent. Hier, ce sont celles des

joueurs les plus faibles qui ont roulé sur la terre battue de Country Club monégasque, puisque les gros bras avaient décidé d'être sans pitié lors de ces huitièmes de finale à Monte-Carlo.

Le Marocain Hicham Arazi, toujours aussi «enchanteur» entre les lignes, s'est pourtant laissé déborder par un Marcelo Rios de plus en plus «Merlin», et qui s'en réjouit: «Je joue de mieux en mieux, je suis de plus en plus en confiance. Mais je dois encore améliorer mon service, mon coup droit, et mieux me déplacer sur le court», reconnaît le vainqueur de l'édition 1997. A quelques semaines de Roland-Garros, c'est plutôt bon signe pour lui. Un autre terrien revient aux affaires; le Brésilien Gustavo Kuerten, après une héroïque campagne en Coupe Davis, fut le premier à accéder en quart en écartant son ami et compatriote Fernando Meligeni.

Outre les Sud-Américains, les Espagnols ont connu une belle journée. Albert Costa et Felix Mantilla se sont respectivement imposés face au Tchèque Jiri Novak et au Croate Ivan Ljubicic. Ils seront opposés en quart de finale, dans un match entre spécialistes de la terre battue. Carlos Moya les rejoindra, grâce à une nette victoire aux dépens de Karim Alami. Après avoir mené 4-1 dans le premier set, le Marocain n'a plus touché la balle et s'est incliné rapidement en deux sets.

A l'inverse des Espagnols, les Français ont perdu du monde en chemin. Sébastien Grosjean a entretenu l'espoir durant