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Libération

FOOT. Le Mans s'incline 4 à 3 en demi-finale de la Coupe de France.Sedan, le meilleur D2

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publié le 28 avril 1999 à 0h29

Les travées du stade Emile-Albeau, des «popu» au «pourtour», étaient

pleines à craquer pour assister à la première demi-finale de la Coupe de France, opposant hier soir Sedan au Mans. En deuxième division, l'affrontement a, par deux fois cette saison, tourné in extremis au profit des Ardennais, bien partis pour monter en D1. La ville a même dû dresser un écran géant sur la place du Château. Le public n'a pas été déçu. Les Manceaux, mal classés en D2 mais qui ont éliminé Rennes dès les seizièmes de finale, entendaient bien disputer la finale au Stade de France le 15mai. Une première dans la longue histoire du club. Mais à Sedan, le marcassin Césarine, 42 kilos avant même son premier semestre, brûlait d'imiter son lointain ancêtre Dudule, le sanglier mascotte qui brouta la pelouse de Colombes en 1956, après la victoire sedanaise contre Troyes. Nantes (D1), qui affronte Nîmes (D2) cet après-midi, aura tardé à connaître son adversaire, si toutefois la logique sportive est respectée. Juste avant de rentrer aux vestiaires, une faute de Satorra, le défenseur et capitaine sedanais, sur Bakari, l'attaquant manceau, vaut un penalty en or au Mans qui rentre aux vestiaires avec son ticket pour Saint-Denis. Bakari n'a pas tremblé. A la consternation générale. La triplette ardennaise, deuxième attaque de la D2 derrière les «Verts», repart au front dès son retour sur la pelouse. De Mionnet, le «petit lutin», N'Diefi, l'ancien Lensois camerounais, ou Di Rocco, l'ex-Troyen rentré à la pa