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Libération

Comment le vert repousse à Saint- EtienneLe club jouera en D1 la saison prochaine. Une renaissance assurée grâce au centre de formation, petit bijou d'efficacité.

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publié le 3 mai 1999 à 0h51

Saint-Etienne envoyé spécial

La scène se passe à Sail-sous-Couzan un soir du mois d'août, haut lieu de pèlerinage depuis un certain 12 juillet. Un témoin raconte: «Aimé Jacquet nous a promis que deux choses redémarreraient. La source et l'AS Saint-Etienne.» La source en question coulerait des jours heureux. Quant aux Verts, c'est officiel depuis samedi soir, ils retrouveront la D1 la saison prochaine. De deux choses l'une: soit Jacquet est définitivement un grand manitou, soit il connaît bien son coin qui l'avait vu naître, à la vie et au ballon rond. Certes, l'homme est empreint d'une sagesse du terroir, mais de toute évidence, il savait. Il savait que ce club, son club, avait renoué depuis quelques années avec ce qui avait fait sa force: la formation. Et qu'aujourd'hui, si les Verts, dix fois champions de France, record toujours inégalé, regagnent leur place parmi l'élite, c'est avant tout à ses jeunes qu'il le doit.

Ainsi samedi soir, Janot, Mettomo, Sablé ou Sarr, tous issus du centre de formation, ont participé au match décisif contre Ajaccio; 2-2, plus rien ne peut empêcher l'ASSE de remonter. Aimé sait aussi que pour y parvenir, le club s'est doté d'un petit bijou de centre de formation. L'ex-entraîneur de l'équipe de France y est d'ailleurs en très bonne place, en face de Georges Bereta, autre figure emblématique du club: deux terrains d'entraînement baptisés en avril 1997 lors de l'inauguration du centre.

«Sans équivalent». Niché à L'Etrat, à 5 km de Saint-Etienne, le