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Libération

Fortune et oubli pour les héros de la belle époque

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Rocheteau, Lopez, Synaeghel ... Consultant, assureur, bijoutier ...
publié le 3 mai 1999 à 0h51

Que sont-ils devenus? Où êtes-vous, Curkovic, Janvion, Piazza, Lopez, Repellini, Synaeghel, Larqué, Bathenay, les frères Revelli, Sarramagna, Rocheteau et Herbin? Où sont passés ces 13 hommes verts, maillots étriqués, shorts «poutre apparente», qui, ce 12 mai 1976 à Glasgow, découvraient que le foot était une science à géométrie variable? Les réponses sont polies: «Il vaut mieux regarder devant que derrière.»

Et puis, victoire, un des glorieux anciens apparaît. La silhouette a pris de l'embonpoint, mais la bobine est la même: «L'épopée de 1976 revient constamment sur la table, c'est normal.» Par ce «c'est normal», Pierre Repellini, l'ancien arrière gauche de l'époque offre une possibilité de relance, le jeu peut se développer, l'avis de recherche avance.

Natif du Var, Repellini se définit comme Forézien de coeur. Dix-huit ans au club, ça marque forcément. Seul écart, une parenthèse de cinq ans au Red Star de 1992 à 1997. A Saint-Ouen, il rejoint un ex, et par n'importe lequel. Le sphinx himself: Robert Herbin. Et en 1997, c'est toujours avec lui qu'il revient au bercail: «Robbie était manager, moi entraîneur.» Le club évite de peu la relégation en National (D3). Herbin n'y survit pas, lui reste: «Je n'ai pas de fonctions officielles; je m'occupe à la fois d'une partie administrative et du sportif.»

Repellini dit qu'un autre historique est au club. Il s'agit de Patrick Revelli, l'ailier moustachu, cadet d'Hervé, qui s'occupe depuis l'année passée des relations publiques du club.