Aux championnats du monde de hockey sur glace, qui se déroulent
jusqu'au 16 mai à Oslo (Norvège), la France a perdu hier soir, comme prévu, contre la Suède, un des grands favoris (1-4). Pour espérer figurer au final parmi les douze premières équipes, elle doit désormais gagner au moins un de ses deux matchs, mardi contre la Lettonie et jeudi contre la Suisse. A l'occasion de cette compétition, la Ligue internationale de hockey sur glace (LIHG) met en oeuvre de nouvelles règles. Eclairages de Daniel Grando, manager de l'équipe de France.
Pourquoi cette nouvelle réglementation?
Le hockey a connu récemment une évolution similaire à celle du football, avec un jeu de plus en plus défensif, et de moins en moins de buts marqués. On essaye donc de trouver des lois plus favorables à l'offensive. Cette année, on a supprimé un certain nombre de hors-jeu et les pénalités sont plus sévères pour les obstructions et les charges dangereuses. Sur les premiers matchs que j'ai vus à Oslo, ces nouvelles règles sont bien appliquées. A l'avenir, on parle aussi de retirer un joueur, d'élargir les buts, voire les patinoires" Ces règles visent à favoriser l'attaquant. Est-ce parce que le jeu devient plus violent?
Le hockey est un sport rapide, viril. Il est peut-être en apparence un peu plus violent, notamment en NHL (ligue professionnelle nord-américaine, ndlr), parce que c'est un sport-spectacle, et que c'est ce qui fait vibrer le public. La violence est due à la vitesse et à l'équipement. Les joueurs