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Libération

Foot. Lens et Metz s'affrontent samedi en finale de la Coupe de la Ligue. Les champions sont fatigués

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publié le 8 mai 1999 à 0h56

Le champion de France en titre et le vice-champion se rencontrent

samedi en finale de la Coupe de la Ligue. Lens-Metz, il y a un an, cela aurait été un choc. Cette saison, c'est un match qui offre un lot de consolation (une place en Coupe de l'UEFA) au vainqueur et enfonce encore un peu plus le moral du perdant.

Cette saison, ni les Nordistes ni les Lorrains n'ont été dans le coup en championnat. A l'intersaison, les deux clubs ont perdu des joueurs clés (Walleme, Foé, Ziani à Lens; Pires, Blanchard, Song à Metz). Ils y ont gagné de l'argent. Ils y ont perdu leur jeu.

Si les Lensois ont réussi une seconde moitié de parcours convenable, ils ont toujours suivi de très loin la bagarre pour le titre. Quant aux Messins, ils ont commencé leur saison par une piteuse élimination en tour préliminaire de la Ligue des champions contre Helsinki. Ensuite, leurs crampons ont longtemps et dangereusement piétiné à la limite de la zone des reléguables. Ils s'en sont pour l'instant éloignés. Mais, à deux journées de la fin, ils ne sont toujours pas assurés de leur maintien en D1. La faute à la poisse, dit Sylvain Kastendeuch, le capitaine lorrain. «Je termine ma douzième saison avec le club, je n'avais jamais connu une telle accumulation de pépins. Un nombre de blessés incalculable, une malchance persistante, des arbitrages souvent défavorables, nous avons tout cumulé cette année, y compris un joker qui se blesse à son premier entraînement et un joueur qui part faire la guerre dans son pays.»