Le Stade français et Bourgoin disputeront la finale de la Coupe de

France-Yves du Manoir, le 5 juin prochain au stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne. Cette compétition, qui fut longtemps un modèle de liberté et de désintéressement, est devenue un enjeu majeur dans la saison d'un club depuis qu'elle permet au finaliste d'accéder à la Coupe d'Europe. Relancée sur de nouvelles bases, elle apportera l'année prochaine aux participants un bonus financier substantiel, de l'ordre de 5 millions de francs. C'est la somme qui sépare un bon club de rugby d'un grand club ambitieux.

Il y avait donc une certaine tension samedi à La Rochelle quand Pau et le Stade français sont entrés sur le terrain. Pau, éliminé en championnat, ne disposait plus que de cette porte d'entrée en Coupe d'Europe. Le Stade français disputera contre le Stade toulousain, samedi prochain à Toulouse, un quart de finale incertain dont seul le vainqueur sera qualifié pour la Coupe d'Europe. Une longue bagarre générale, comme on n'en avait pas vu depuis longtemps, a éclaté dès le début du match. De cette mêlée confuse où il était bien difficile de reconnaître les pompiers des pyromanes, les arbitres ont extirpé un coupable dans chaque camp. Deux internationaux, le seconde ligne Cleda pour Pau, le pilier Marconnet pour le Stade français, furent donc expulsés dès la deuxième minute. Pour répondre aux exigences du règlement qui veut que la première ligne en mêlée soit constituée de piliers de métier, l'entraîneur pari