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Libération

FORMULE 1. Depuis qu'il court chez Bar, le Finlandais rescapé se sent pousser des ailes. Mika Salo, envie de régner à Monaco

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publié le 15 mai 1999 à 1h03

Monte-Carlo envoyé spécial

Jeudi soir, après les premiers essais du Grand Prix de Monaco, Mika Salo pointait à la 8e place de la hiérarchie, juste devant son équipier, Jacques Villeneuve. Avec un tel résultat, même très provisoire, Salo pouvait être heureux. L'accident de Ricardo Zonta aux essais du Grand Prix du Brésil lui a offert l'occasion unique de remettre ses fesses dans une F1, ce qui n'était plus à son programme cette année dans le cadre d'une manche du championnat. Cavalièrement remercié par l'écurie Arrows à moins d'une semaine du premier Grand Prix de la saison, le Finlandais s'est retrouvé à pied, sans même avoir eu le temps de proposer ses services ailleurs. Et, se retrouver sans volant, c'est bien le pire destin qui puisse arriver à un pilote de course. Alors, quand au lendemain de l'épreuve brésilienne son téléphone a sonné dans son appartement londonien, le Finlandais n'a pas été long à répondre favorablement à l'invitation de Craig Pollock, manager de l'écurie BAR. L'Ecossais de la nouvelle écurie très versée sur le marketing (lire ci-contre) lui proposait de remplacer son pilote brésilien blessé.

Confusion de Mika. Coup de chance, même la combinaison de Zonta lui allait comme un gant. Restait à découvrir sa monoplace de pilote intérimaire. «Après avoir disposé pendant plusieurs saisons de voitures avec lesquelles je savais ne pas pouvoir espérer grand-chose, me retrouver dans une BAR ne pouvait être qu'une bonne chose pour moi. C'est vraiment la meilleure F