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RUGBY. Stade Toulousain-Bourgoin et Montferrand-Grenoble, dernier carré du championnat de France Toulouse, un grand Stade

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publié le 17 mai 1999 à 1h03

Championnat de France,

Stade Toulousain bat Stade Français 51-19 (28-12) Pour Toulouse. Essais: collectif (15e), Marfaing (24e), Labit (37e), Ntamack (41e et 57e), Desbrosses (74e et 81e); transformations: Marfaing (18e, 24e, 37e, 41e et 57e); pénalités: Marfaing (50e et 52e) Pour le Stade Français. Essais: Viars (27e), Dominici (29e) et Marconnet (80e); transformation: Dominguez (29e et 80e) Au Stadium, les supporters du Stade Toulousain sont toujours dans le virage est. Ça se voit au rouge et au noir plus soutenus, mais ça s'entend aussi. La clameur commence là et puis gagne tout le stade. Un test comparatif montrerait que c'est en France celui qui offre la meilleure acoustique. On ne s'y entend pas, nulle part, «même pour annoncer les combinaisons», dira plus tard Xavier Garbajosa, l'ailier toulousain. Samedi, contre le Stade Français, le Stadium a hurlé, grondé, mugi.

Car à vrai dire, pour le Stade Toulousain, il n'y avait pas seulement ce virage de fidèles, mais chacune des 37 000 personnes qui emplissaient l'arène jusqu'à la gueule. Une banderole disait: «Capitole contre capitale». C'était voir les choses par le petit bout de la lorgnette, celui qui éloigne: la ville des Capitouls est une histoire trop ancienne. Pour le rugby, la capitale c'est Toulouse et samedi, le Stade Français, champion de France 1998, était seulement un club parisien crâne, entreprenant, puis dépassé et écrasé, 51-19. L'année dernière, le Stade Toulousain avait été humilié 39-3 par le Stade Franç