VELO. Richard Virenque pour-ra participer, s'il le souhaite,

au championnat de France, le 27 juin, sur le circuit de Charade (Puy-de-Dôme), au contraire de Laurent Jalabert. Daniel Baal, président de la Fédération française de cyclisme (FFC), a confirmé que Richard Virenque s'était soumis au suivi médical longitudinal mis en place par la FFC. Une confusion était née de l'interprétation de propos de Patrick Cluzaud, le directeur technique national, concernant la participation de Jalabert et de Virenque au championnat de France (Libération d'hier).

Le coureur provençal s'est donc mis en conformité avec les règles édictées par la FFC pour avoir le droit de disputer le championnat de France, qu'il a terminé à la troisième place l'an dernier. Les prélèvements pour la deuxième phase du contrôle longitudinal ont eu lieu en avril, et il est surprenant que l'attitude de Virenque soit restée confidentielle. A moins que le coureur mis en examen dans «l'affaire Festina» ait eu droit à une session de rattrapage. Toujours est-il que sa démarche ressemble fort à un début d'amende honorable.

En revanche, Laurent Jalabert a préféré se soumettre aux examens prévus par l'Union cycliste internationale (UCI), qui diffèrent du suivi français. «Pour Laurent Jalabert, je crains que cela ne soit trop tard, a estimé Daniel Baal. Je lui ai écrit deux fois pendant l'hiver pour lui préciser les règles, mais je n'ai pas eu ensuite de contacts avec lui.» A l'arrivée de la sixième étape du Giro, Jalabert a do