Menu
Libération

Roland-Garros. Gros plan sur deux écoles de la terre battue.

Article réservé aux abonnés
publié le 24 mai 1999 à 1h09

L'an dernier, l'ocre story fut espagnole: doublé hommes (Carlos

Moya)-femmes (Arantxa Sanchez), trois joueurs en demi-finales (outre Moya, Felix Mantilla et Alex Corretja). Remake cette année? Depuis le début de la saison, l'armada espagnole a quelque peu pris l'eau. Sale temps pour l'Ibère au printemps. Si, en 1998, les Espagnols avaient débarqué à Roland-Garros avec des titres ou des places de finalistes sur terre battue plein leurs sacs de sport, ils piochent depuis le début de l'année. Moya et Corretja n'ont rien gagné. Les Sud-Américains font aujourd'hui figure de terreurs de la terre rouge, avec Gustavo Kuerten, vainqueur à Rome et à Monte-Carlo, et Marcelo Rios, victorieux à Hambourg et à Sankt-Poelten samedi. Les Espagnols fournissent tout de même le plus gros contingent de têtes de série à Roland-Garros (trois sur seize), fruit d'une politique de formation (lire ci-contre) qui les a vus devenir tout-terrain ces dernières années: la dernière finale des Masters, sur surface dure, opposait Moya à Corretja. Les Suédois, qui squattaient le top 20 il y a une dizaine d'années, eux, ne compteront qu'une tête. Encore, Thomas Enqvist ne doit-il son rang de numéro 16 qu'au forfait de l'Américain Todd Martin" Crocodiles édentés, les Nordiques n'ont pas épinglé un tournoi du grand chelem depuis Mats Wilander en 1988. Mais cultivent, comme dans leur pépinière de Växjö (lire ci-contre), l'aspect sport collectif du tennis avec la Coupe Davis, dont ils ont remporté les deux dernière