Max Guazzini n'aime pas perdre. Ou, plus précisément, ne sait pas
encaisser une défaite. L'homme, dit-on, a toujours eu la main heureuse dans ses entreprises, de la radio NRJ, qu'il dirige, au Stade français, qu'il a repris en deuxième division pour en faire un beau champion de France en 1998. Alors, samedi, à Geoffroy-Guichard, où le Stade français affrontait Bourgoin-Jallieu en finale de la Coupe de France, l'homme était crispé. Car son équipe avait été sortie en quart de finale en championnat par Toulouse, futur champion. Pour être européens la saison prochaine, les Parisiens ne pouvaient compter que sur ce Trophée Yves du Manoir.
Le Stade français a réussi ce pari, battant les Isérois (déjà qualifiés pour la Coupe d'Europe) sur le score de 27 à 19. Un score qui reflète mal l'indécision d'un match où chaque équipe a, à tour de rôle, mené d'une courte tête avant de se faire rattraper d'une pénalité. «On a gagné sur un coup de dés à la fin», reconnaîtra, après la rencontre, l'entraîneur parisien Bernard Laporte, libéré par un essai inscrit par Laussucq dans les dernières minutes.
Saison sauvée. Serge Simon, le pilier parisien qui faisait là ses adieux au rugby, saluait lui aussi la vaillance de ses adversaires: «Bourgoin a un jeu qui me plaît. Il se passe toujours beaucoup de choses entre nous.» Il est vrai qu'on aurait aimé être une petite souris pour percer les secrets d'une mêlée où les explications allaient bon train.
Le Stade français, dont une foule de joueurs étaient an