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Libération

Les Bleus vernis se mettent au vert.

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publié le 11 juin 1999 à 23h27

Service minimum, rideau, et place aux doigts de pied en éventail.

L'équipe de France de football ne s'est pas attardée en bavardages après avoir frisé la catastrophe contre les Andorrans, mercredi soir à Barcelone. De retour à Paris hier, l'entraîneur Roger Lemerre, qui s'était donné une nuit de réflexion, a juste évoqué «l'ambition et le comportement intacts» de ses joueurs. Gardant pour lui les fruits de sa gamberge nocturne, le successeur d'Aimé Jacquet, protégeant ses troupes, s'est contenté d'un pâle satisfecit «sur un strict plan comptable». De fait, dans ce groupe 4 où nul ne veut lâcher l'affaire, la chance et l'arithmétique restent avec les Bleus: l'avance ukrainienne s'est vue stoppée avant-hier (0-0) par des Arméniens peut-être dopés grâce au précédent créé par d'étonnants Islandais. Histoire de boucler le cercle, la Russie a poursuivi hier son dégel et donc freiné à son tour les compatriotes de Björk (1-0). Si, une fois «régénérés», ils parviennent à gagner «le» match du 4 septembre en Ukraine, les Français seront en orbite pour la première place, synonyme de billet pour la phase finale de l'Euro 2000, en Belgique et aux Pays-Bas. Plus facile à écrire qu'à faire. Sauf que Zidane devrait en être. Dans les autres groupes, la situation est parfois plus tranchée. Dans le groupe 1, la Suisse prive l'Italie (0-0) d'une qualification promise et reste, derrière, en duel avec le Danemark, vainqueur de Galles (2-0), pour la meilleure des deuxièmes places. Seuls les Tchèque