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Libération

Une saison au BAR. Villeneuve chante les mots creux. Où l'art de parler une heure sans rien dire.

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publié le 12 juin 1999 à 23h29

Ecurie nouvelle, budget énorme, pilote vedette, communication

agressive" Avant chaque course, «Libération» racontera les coulisses de British American Racing (BAR), une équipe qui se veut différente des autres.

Le prodige est de retour. Jacques Villeneuve revient à Montréal. Comme chaque fois, son arrivée est guettée telle celle d'un chef d'Etat. Et, comme toujours, les «partisans» de celui qui est devenu pendant l'hiver le pilote vedette de l'écurie BAR ont été déçus. Annoncé en provenance de Los Angeles dans la soirée de lundi, Villeneuve avait attiré la grande foule des reporters à l'aéroport. Tous ces curieux s'attendaient à une conférence de presse. Bernique" Le blondinet peroxydé a, au contraire, paru agacé par tout ce remue-ménage. Il s'est contenté de donner quelques phrases en pâture, avant de s'éclipser. Même les «envoyés spéciaux» du Réseau des sports (1) et ceux de la chaîne Radio canadienne, pourtant en direct pour recueillir les «propos» du héros, en ont été pour leurs frais. Et contraints de remballer dare-dare paraboles et caméras. Le champion du monde 1997 avoue une belle aversion pour l'exercice qui consiste à s'exprimer devant les micros et à tenir le rang de vedette que sa notoriété suppose. Mais le pilote BAR a finalement accepté d'être au centre d'une conférence de presse organisée par Téléglobe" qui est tout de même l'un des principaux commanditaires de British American Racing. Là, avant de faire un aller-retour vers Québec afin d'y recevoir la médaill