Wellington, envoyé spécial.
La psychologie du Néo-Zélandais, perdu au bout du Pacifique Sud, doit certainement être très complexe, mais en matière de rugby, il cultive assez peu le doute. Il a néanmoins de la mémoire et se souvient que la dernière fois qu'une équipe de France était venue en tournée ici, en 1994, elle était repartie avec deux victoires en deux test-matchs, fait unique dans les annales. Aussi bien, par fierté nationale, par habitude, et surtout parce que les All Blacks sont meilleurs, il est sûr de la victoire de son équipe, samedi après midi (voir horaires dans le tableau) à l'Athletic Park de Wellington. Mais il y a ce voile oh, très ténu sur ses certitudes.
Pour le XV de France, ce sera le dernier test de la tournée, certainement le plus important. Les deux précédents, celui gagné contre les Samoa, celui perdu lamentablement contre le Tonga, tenaient surtout de la dynamique de groupe dans des conditions difficiles. Celui-ci est un étalonnage face à une des équipes favorites de la coupe du monde.
Cyclothymie. D'une certaine manière donc, une défaite importe peu, tout dépendra de la manière. Une déroute aurait des conséquences détestables pour la préparation du rendez-vous mondial de cet automne. La capacité à entreprendre et à réussir, même dans le dénuement, serait en revanche plus prometteuse. Mais l'équipe de France est tellement cyclothymique cette saison qu'il est difficile d'avancer un pronostic.
Apparemment, depuis son match de dimanche contre la Nouv