Loris Capirossi a voulu laver un affront, samedi à Assen, pour le
Grand Prix des Pays-Bas 250 cm3. Le pilote Honda, champion du monde en titre, était visé par les critiques les plus acerbes depuis qu'il a volontairement fait chuter Marcellino Lucchi lors du départ du Grand Prix d'Italie, il y a trois semaines, alors que le vétéran de chez Aprilia, auteur de la pole position, semblait en mesure de remporter la course. Samedi, il a prouvé tout son talent. Privé de Grand Prix de Catalogne la semaine dernière, Capirossi a pratiquement mené la course de bout en bout, résistant jusque dans le dernier virage aux assauts du jeune prodige italien Valentino Rossi. «Je ne tiens pas à revenir sur les raisons qui ont provoqué mon exclusion pour un Grand Prix, a-t-il expliqué. Je me suis uniquement concentré sur ma course, je me suis donné à fond, j'ai fait une très belle course et j'ai gagné, c'est tout.» Sur un circuit très sinueux mais également très rapide (plus de 180 km/h de moyenne), Capirossi et Rossi ont fait frotter leur carénage jusqu'au drapeau à damier. «La dernière chicane était l'un des endroits où Loris allait plus vite que moi, a regretté Valentino Rossi. La Honda, aujourd'hui, m'a semblé plus facile à piloter.» Malheureux Nakano. Derrière les deux pilotes italiens, le Japonais Shinya Nakano, du team Tech3, n'a pu suivre qu'à distance sans jamais être en mesure de se mêler à la bagarre en tête. Le coéquipier d'Olivier Jacque, sanctionné par la vitesse de pointe légèreme