Marseille de notre correspondant
Laurent Blanc a signé lundi à l'Inter de Milan et c'est lui le premier «surpris». «J'étais persuadé de finir ma carrière à l'OM, éventuellement de devenir un acteur du club dans les années à venir», a-t-il expliqué hier. Mais ça, c'était il y a un an, quand il a resigné à l'OM pour deux saisons. Depuis, le vent a tourné. «Il n'y a qu'une raison à mon départ, c'est que Marseille, notamment son entraîneur, ne voulait pas me conserver dans l'effectif», assure-t-il. Contre-attaque de l'entraîneur Courbis: «Son départ est suffisamment regrettable pour ne pas en plus me faire passer pour un idiot prêt à se passer des services du meilleur libero au monde.» Blanc aurait su qu'il était transférable, après la fin du championnat, quand Liverpool l'a contacté. «J'ai appris que l'OM laissait la porte ouverte. Puis qu'on me mettait carrément sur le marché des transferts.» Sans, dit-il, lui en parler. D'où sa «désolation»: «J'estimais, peut-être à tort, mériter un peu plus de respect.» «Il est faux de dire qu'il a été placé sur la liste des transferts», a répondu Courbis. Ensuite, le capitaine de l'OM s'aperçoit «qu'on fait signer des joueurs en leur expliquant que Blanc ne sera pas dans l'effectif 1999». Il espère renverser la situation, mais ne parle plus depuis quelques semaines avec le coach.
Vendredi, arrive la proposition de l'Inter. Il demande à réfléchir quarante-huit heures. Quand il donne son feu vert pour des négociations, dimanche, il apprend qu