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Libération

FORMULE 1. La Commission européenne attaque la fédération pour non-respect de la concurrence. FIA, une monopole position.

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publié le 1er juillet 1999 à 23h53

Depuis quelques mois déjà, le malaise était latent entre la

Fédération internationale de l'automobile (FIA), propriétaire et organisatrice du championnat du monde de F1, et la Commission européenne. Hier, l'organisme européen est passé à l'offensive. Et a entamé une procédure auprès de la Cour de justice européenne contre la FIA en lui adressant une «communication de griefs». Principal reproche: sa position dominante, qui enfreint la règle de la concurrence, notamment pour l'attribution des droits télévisés des Grands Prix de F1. Et là, c'est Bernard Ecclestone, dit «Bernie», qui est directement visé. Président de la Formula One Administration (FOA) (1), il est aussi vice-président de la FIA. C'est lui qui contrôle les aspects commerciaux de la F1, dont tous ceux concernant les droits télé. Ces droits de retransmission assurant l'essentiel des revenus de la FOA. International Sports Communicators (ISC), société qui commercialise les droits des autres courses, est également concernée par les remarques de la Commission.

Karel Van Miert, commissaire européen à la concurrence, a depuis près de deux ans pris en main le dossier F1 et semble vouloir engager plusieurs procédures avant de terminer son mandat début octobre. Il a précisé ses «griefs» à l'encontre de FIA. «La FIA a le pouvoir d'empêcher des courses concurrentes aux siennes par le biais du retrait des licences aux concurrents ou aux propriétaires des pistes qui participeraient ou les organiseraient. [Elle peu aussi s'oppo