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Aux Etats-Unis, certaines l'aiment rond.

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FOOT. Les Américaines championnes du monde. Le 2e titre des filles en Coupe du monde, face à la Chine, déchaîne la frénésie du pays pour le «soccer».
publié le 12 juillet 1999 à 23h43

Déchaînant des cris de préadolescentes dignes d'un mégaconcert des Spice Girls, les footballeuses américaines ont remporté samedi la 31e Coupe du monde féminine au Rose Bowl de Pasadena, dans l'agglomération de Los Angeles. Après celui de 1991, c'est le second titre mondial pour les Etats-Unis. Titre obtenu à la faveur d'une victoire en finale face à la Chine 5-4 aux tirs au but, après deux mi-temps sans but mais haletantes.

L'équipe «des queues de cheval», épuisée par trois semaines de tournoi, de frénésie médiatique et un soleil de plomb, s'est heurtée jusqu'au bout à une défense chinoise parfaitement rodée, sous les encouragements d'un stade habité par 92 000 fans scandant «USA! USA!». Des filles, surtout, un drapeau américain peint sur le visage, portant des tee-shirts à l'effigie des stars de l'équipe, Mia Hamm et Julie Foudy. A leurs côtés, des mères photographiant sans relâche l'événement. Et enfin, des garçons et leurs pères, venus compléter la plus grande foule jamais rassemblée par un événement sportif féminin aux Etats-Unis ­ et dans le monde, si l'on en croit les organisateurs.

Clinton et marché noir. Bilan, le «girl power» scandé par les fans a porté ses fruits: la finale féminine a attiré au moins 10 000 spectateurs de plus que la finale de la Coupe du monde masculine de 1994, dans le même Rose Bowl. Un match Brésil-Italie qui n'avait pas laissé de souvenirs éclatants aux revendeurs de billets au marché noir. En revanche, la finale féminine a vu