Mansour Ojjeh et Ron Dennis ne sont plus tout à fait les seuls
maîtres à bord du vaisseau TAG-McLaren. Depuis samedi, et l'annonce officielle de la prise de participation du groupe Daimler-Mercedes à hauteur de 40% au sein de l'équipe de formule 1 dans laquelle ils sont associés depuis le milieu des années 80, l'homme d'affaires saoudien et le team manager anglais ne possèdent plus que 30% chacun des parts de leur entreprise, qui regroupe McLaren Cars Ltd, TAG Electronics Ltd, TAG McLaren Marketing & Services et McLaren-International, l'écurie multichampionne du monde.
Après l'exemple donné par le géant Ford, qui s'est porté acquéreur de l'écurie Stewart il y a quelques semaines, puis de BMW, qui souhaite étendre son partenariat technique à l'aspect commercial auprès de l'écurie Williams, c'est au tour de Mercedes d'accentuer son implication en formule 1 par le biais d'une prise de participation majoritaire chez McLaren. Reste à finaliser ce complexe montage financier. Pour Jürgen Schrempp, le président de Daimler-Benz, c'est là le meilleur moyen de développer une stratégie à long terme. «Cela nous permettra également d'améliorer nos produits et de différencier la marque Mercedes-Benz dans un marché de plus en compétitif.» Ainsi, outre son activité en formule 1, le groupe TAG-McLaren sera chargé, via sa branche McLaren Cars Ltd, d'industrialiser à partir de l'année 2003 le modèle Mercedes SLR, un coupé de luxe à caractère très sportif, avec lequel le constructeur allemand