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Libération

TENNIS. Face au Brésil, en quart de finale de la Coupe Davis, à Pau. La France délaisse la terre pour éviter d'être battue.

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publié le 16 juillet 1999 à 23h56

Pau, envoyé spécial.

C'est presque un sacrilège pour les amateurs de basket. Le célèbre parquet du palais des sports de Pau, qui crisse habituellement sous les semelles des joueurs de l'Elan béarnais, a été recouvert d'un revêtement de plastique dur, sur lequel les tennismen de l'équipe de France tenteront de remporter le quart de finale de Coupe Davis qui les oppose au Brésil ce week-end. Il y a quelques années, cette affiche aurait surtout retenu l'attention pour son côté folklorique. Mais les temps ont changé. Et le tennis brésilien a vu naître de nouveaux héros. Gustavo Kuerten et Fernando Meligeni ont ébloui Roland-Garros. Le premier en remportant l'Open français en 1997, son pote «Fino» en se hissant jusqu'en demi-finale à Paris il y a quelques semaines. Mais l'équipe sud-américaine ne compte pas que sur ces deux individualités pour s'imposer en France, malgré les encouragements des 7 500 spectateurs attendus. Jaime Oncins, ex-n° 1 brésilien au début de la décennie, se consacre désormais aux rencontres de double. A bientôt trente ans, il lui reste assez d'énergie pour être invaincu en double, en Coupe Davis, avec Kuerten. Le joker du Brésil s'appelle André Sa. Ce jeune droitier de 22 ans, excellent sur surface rapide, a remporté quelques tournois challenger l'année dernière. Il n'a disputé, et remporté, qu'un match de Coupe Davis en 1997 en simple, et n'a pas été retenu dans les plans des «auriverde», sauf en cas de blessure de Kuerten ou Meligeni, que Oncins est capab