Menu
Libération

«Il est facile de se réfugier derrière le secret médical». D. Baal, président de la Fédération française, exige la transparence.

Article réservé aux abonnés
publié le 23 juillet 1999 à 0h01

Bordeaux, envoyée spéciale.

Daniel Baal, président de la Fédération française de cyclisme, a souhaité la transparence à propos de la demande du ministère français de la Jeunesse et des Sports d'avoir accès aux contrôles sanguins des coureurs du Tour de France, réalisés sous le contrôle de l'UCI. En effet, dans une lettre à l'organisation internationale datée d'hier, Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports, a réitéré son intérêt concernant les analyses effectuées au départ (Libération du 21 juillet). Comme nous le révélions, la ministre souhaite que les échantillons stockés à Lausanne soient transférés au laboratoire agréé de Chatenay-Malabry, afin de procéder notamment à des tests visant à chercher les nouveaux produits dopants comme les PFC et l'hémoglobine réticulée. «Intrinsèquement, je serai au regret que la demande n'aboutisse pas», a indiqué Daniel Baal, qui a toutefois ajouté: «Ce n'est pas maintenant, en plein Tour de France, qu'il faut parler de cela.»

Daniel Baal, également vice-président de l'UCI, a insisté sur la difficulté posée par le respect du secret médical, en estimant qu'il «est commode de se réfugier derrière le secret médical pour ne pas délivrer certaines informations». Lance Armstrong, le maillot jaune, avait autorisé l'UCI à lever ce secret le concernant pour narrer son histoire de pommade (Libération du 22 juillet). Hier soir, le président de l'UCI, Hein Verbruggen, a déclaré qu'il communiquerait les résultats des analyses à la minis