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Libération

Une saison au BAR. Villeneuve à la peine. Le coureur n'a pas fini une course.

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publié le 24 juillet 1999 à 0h02

Il y a tout juste un an, Jacques Villeneuve, alors pilote Williams

et champion du monde en titre, annonçait son prochain départ pour la nouvelle écurie BAR de son ami et manager Craig Pollock. Un premier bilan prouve que les deux hommes sont liés par une solide amitié. Depuis qu'ils se sont associés, tout est allé de travers, et ils n'ont pas eu l'occasion de concrétiser les ambitieux objectifs annoncés. D'autres se seraient fâchés, le pilote canadien et son patron écossais sont restés unis dans la tourmente. Villeneuve espère simplement que les efforts entrepris depuis plusieurs mois pour rendre sa monoplace plus performante, et surtout plus fiable, vont enfin être récompensés. C'est que le petit Canadien n'a pas atteint une seule fois l'arrivée d'un Grand Prix lors des huit premières courses de la saison, ne couvrant que 222 tours sur un total de 535 possibles. Mais la liste de ses malheurs est édifiante. En Australie, la rupture du support de son aileron arrière l'a expédié à plus de 200 km/h dans le décor. Au Brésil, c'est un problème hydraulique qui l'a contraint à l'abandon. A Imola, en Italie, la rupture de sa boîte de vitesses l'a scotché sur la grille de départ. Bilan: zéro mètre parcouru et une belle colère.

A Monaco, une fuite d'huile l'a rapidement immobilisé. En Espagne, Villeneuve a encore été trahi par sa boîte de vitesses alors qu'il était en train de réaliser sa plus belle course de la saison. Longtemps 3e devant son vieil ennemi Schumacher, il était incapable