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Libération
Interview

La ministre tire le bilan de la lutte antidopage. BUFFET: «CE TOUR n'EST QU'UNE ETAPE».

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publié le 26 juillet 1999 à 0h03

Le Tour 1999 s'achève sur un arrière-goût amer. L'épreuve que ses

organisateurs avaient rapidement baptisée «Tour du renouveau» a été marquée par les suspicions de dopage notamment autour de l'Américain Lance Armstrong. Aucun coureur n'a été contrôlé positif, mais le doute subsiste quand aux méthodes mises en place par l'Union cycliste internationale (UCI). Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports, qui avait cautionné par sa présence l'embellie souhaitée par tous, tire un premier bilan à chaud de la lutte antidopage.

Quelles leçons tirez-vous de l'édition 1999 du Tour de France?

C'est un Tour de transition. Ceux qui prétendent que rien n'a changé ont tort. Il y a des équipes, des coureurs, un encadrement qui se sont engagés dans de nouvelles démarches. Il ne faut pas le nier, ce serait leur faire injure. Ce serait perdre tout espoir que les chose changent. Mais dire que tout a changé, ce serait également tout aussi faux. Je crois qu'on est dans une période de transition. Il y a encore beaucoup à faire pour internationaliser la lutte contre le dopage. C'est tout le combat pour obtenir la mise place de l'agence internationale de lutte contre le dopage.

A Saint-Nazaire, vous parliez pourtant de «Tour du renouveau»" J'avais alors espéré le Tour du renouveau. Aujourd'hui, je me rends compte que c'était prématuré. On n'est pas encore au bout. Mais cela ne concerne pas que le cyclisme. Il faut aller à l'encontre de toute une conception du résultat à tout prix qui s'e