La 2e journée du championnat de foot, étirée sur trois jours pour
cause d'Intertoto, aura été marquée par plusieurs soucis d'arbitrage concentrés dans deux matchs. Ces erreurs favorisent chaque fois un prétendant au titre en déplacement, qu'il s'agisse du vice-champion Marseille, au Havre, ou du PSG à Rennes. Alors que les autres rencontres, parfois arbitrées par des novices en D1, ont été fort justement jugées. Même si le nombre d'avertissements distribué est très élevé: 40 cartons jaunes sortis contre 37 la première journée.
Première rencontre litigieuse, Le Havre-Marseille jeudi. L'OM revient avec un point miraculeux grâce à ce 0-0. Si la première mi-temps était olympienne, l'arbitrage a faussé le cours du jeu à trois reprises. D'abord parce qu'un champion du monde contrôlé positif n'a pas à se croire tout permis. Dugarry balance un coup de coude dans le plexus d'un défenseur havrais. Il n'écope que d'un carton jaune avant que Courbis fasse sortir le cabot très satisfait de lui. Ensuite parce qu'un coup de tête à zéro n'oblige pas à donner un carton jaune à l'agressé. L'Argentin Berizzo, nouveau Marseillais, s'est ainsi payé le capitaine havrais Pouget, qui déjà averti, doit injustement quitter le terrain comme son agresseur. Enfin, la troisième erreur d'arbitrage est plus insolite. En fin de rencontre, le gardien Porato, dépassé, se permet un plaquage haut contre un Havrais, avec blocage au sol; en dehors du terrain alors que la balle est restée dans la surface. Empêché