Il y aura beaucoup d'étoiles ce soir sur la piste de Zurich. Une

constellation de recordmen du monde, de champions olympiques ou de champions du monde. Maurice Greene, Ato Boldon, Wilson Kipketer, Hicham El Guerrouj, Nouredine Morceli, Noah Ngeny, Haïle Gebreselassie, Bernard Barmassai, Colin Jackson, Ivan Pedroso, Jean Galfione, Marion Jones. Mais si des lunettes sont nécessaires, c'est que cette lumière céleste est décuplée par l'éclat d'une pluie d'or.

Des sept meetings de la Golden League, le top des spectacles de l'IAAF (la fédération internationale), Zurich a la réputation d'être le plus primé. Le paysage a tout de même varié. Depuis la création de la Golden League, les meilleurs athlètes sont sous contrat pour participer aux sept meetings. L'obtention du label Golden League est donc pour les organisateurs l'assurance d'avoir le haut du panier quand, avant, il fallait compter sur ses propres deniers. Les meetings de la Golden League sont donc primés selon une grille unique: 15 000 dollars au premier, 10 000 au second, 5 000 au troisième et ainsi de suite jusqu'au huitième. En tout, chaque course distribue 40 000 dollars (250 000 francs français). Sans parler du pactole d'un million de dollars que se partageront les invaincus de la Golden League (quatre athlètes sont encore en course: Jones, Kipketer, Barmasai et Szabo).

Mais, en dehors des athlètes sous contrat avec la Golden League, il faut bien s'assurer la présence des autres, ceux qui ont émergé depuis le début de la