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Libération

F1. McLaren s'offre un doublé au Grand Prix de Hongrie.Hakkinen s'envole. Ferrari s'empêtre.

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publié le 16 août 1999 à 0h19

Mika Hakkinen savait que la mauvaise série allait prendre fin. Après

trois Grand Prix de misère, le Finlandais espérait simplement que la poisse ne tarderait plus trop à lui lâcher les gommes. En arrivant à Budapest, Hakkinen voulait laisser derrière lui les nuages d'un été pourri. Cette roue baladeuse à Silverstone, le jour ou son principal adversaire Michael Schumacher se casse une jambe. Cette poussette involontaire de son équipier Coulthard, quinze jours plus tard en Autriche. Une maladresse qui permet à Irvine l'opportuniste de s'imposer. Et surtout, cette sortie de piste à 335 km/heure à Hockenheim à la suite de la défaillance d'un pneumatique arrière. A chaque fois, Mika Hakkinen dominait son sujet et tous ses adversaires, avant que le mauvais sort ne s'en mêle. En Hongrie, à l'occasion de la onzième manche du championnat du monde, Mika Hakkinen tenait absolument à effacer un malentendu et à affirmer que le patron de la F1, c'est lui. Et comme rien n'est venu troubler la démonstration du pilote McLaren-Mercedes sur la piste hongroise, Hakkinen l'a emporté avec une confortable marge sur son équipier David Coulthard. Ce duo signe au passage son premier doublé depuis le printemps et se replace dans la course aux titres.

Irvine et l'écurie Ferrari ont peiné sur le tourniquet hongrois et l'Irlandais, troisième, préserve de justesse sa place de leader au classement du championnat. Longtemps deuxième, il n'a pas caché sa surprise de voir les McLaren dominer à ce point leur s