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Libération

FOOT. Les Français s'imposent péniblement 1-0 à Belfast.Les Bleus patinent au redémarrage.

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publié le 19 août 1999 à 0h17

Le vert d'Irlande n'a pas transcendé les Bleus. «C'était difficile»,

est convenu un Roger Lemerre peu rassuré par la prestation de ses poulains. Pourtant, sur le papier, la formation nord-irlandaise jouait les modestes. L'Irlande du Nord n'a guère brillé depuis ce glorieux été 1982. Pat Jennings, le gardien de l'époque, et ses coéquipiers avaient alors franchi le premier tour du Mondial en dominant les Espagnols chez eux. Avant d'être sortis par les Français au deuxième tour. Mais après la calamiteuse fin de saison des Bleus, mis en échec par les Ukrainiens (0-0) au Stade de France, plantés par les Russes sur la même pelouse (2-3), avant de s'imposer laborieusement (1-0) à des Andorrans amateurs, Lemerre, dont c'était le onzième match à la tête de la sélection, se devait de ramener un résultat positif du Windsor Park de Belfast, pour cette rencontre amicale. A l'arrivée, 1-0, il ne reste que le résultat. A défaut d'autre chose.

Rugueux. 20 h 45. Pour le cinquième match des Bleus sans la boussole Zidane, le coach tricolore aligne son traditionnel 4-4-2. Privé de nombreux titulaires (Anelka, Djorkaeff, Dugarry, Deschamps et Petit), il opte, devant une base défensive classique (Thuram, Blanc, Desailly, Lizarazu), pour une attaque aux trois quarts bordelaise. Posté en milieu offensif gauche, le Bleu Johan Micoud est chargé de fournir ses deux partenaires girondins: Laslandes à la remise, et Sylvain Wiltord, censé peser sur la défense irlandaise. Mais ce bel ordonnancement se heurt