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Libération
Interview

F1. Avant le Grand Prix de Monza, le pilote Alex Zanardi évoque son expérience IndyCar. «Aux Etats-unis, la F1 est inconnue».

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publié le 11 septembre 1999 à 0h31

Monza, envoyé spécial.

Alex Zanardi a fait son retour en Formule 1 cette saison, après un exil de quatre ans aux Etats-Unis. Le pilote italien y a triomphé dans le championnat Cart (lire ci-contre) deux années de suite. Cette année, au volant d'une Williams-Supertec, il a connu moins de réussite. Mais ce pilote de 33 ans est le mieux placé pour comparer les deux catégories tant sur le plan humain que technique. Tandis que les F1 courent ce week-end à Monza pour le Grand Prix d'Italie, les monoplaces d'IndyCar seront en action sur le circuit californien de Laguna Seca (1).

Peut-on comparer une Formule 1 à une monoplace du championnat Cart?

Pour ce qui est de l'aspect technique, il faut souligner que, ces dernières années, les F1 ont changé comme le jour et la nuit. Lorsque je suis allé courir aux Etats-Unis en 1996, j'y ai trouvé des voitures qui ressemblaient beaucoup à des F1 de l'époque, un peu plus lourdes, mais très comparables en pilotage et en comportement. Cette année, ces deux catégories n'ont plus rien à voir. Les changements de règlements imposés pour ralentir les voitures en virage ont tout bouleversé. Certains pilotes affirment que c'est à cause des pneus rainurés, mais c'est plus compliqué que ça.

Il s'agit pourtant d'un changement majeur pour diminuer l'adhérence des monoplaces.

Les pneus rainurés sont très durs pour ne pas se dégrader trop vite. On a donc perdu, c'est vrai, beaucoup d'adhérence par rapport à l'époque des slicks (pneus sans sculptures). Mais, je pen