Monza envoyé spécial
Une fois casqués et sanglés dans leur cockpit, les pilotes de Grands Prix ne sont pas totalement isolés du monde et de leur équipe. Depuis la fin des années 80, les communications radio entre les stands et les voitures en piste se sont généralisées. Cette possibilité de dialogue entre ingénieurs et pilotes est un atout précieux, mais paradoxalement, dans ce milieu de haute technologie, aucun système ne donne pour l'instant totalement satisfaction. Sur de longs circuits comme ceux d'Hockenheim (Allemagne), de Spa (Belgique) ou de Monza (Italie), lorsque les pilotes s'éloignent dans la forêt, les communications sont souvent hachées et perturbées par les interférences.
Panne. Soumis à d'intenses vibrations et à de nombreuses contraintes de chaleur et de chocs divers, les systèmes radio peuvent également tomber en panne. C'est le genre d'incident qui peut se traduire par un abandon pour une vulgaire panne d'essence, si le pilote loupe ainsi sa «fenêtre» de ravitaillement plutôt étroite qui se situe dans une fourchette de 4 ou 5 tours maximum. En cas de doute, le bon vieux panneautage est toujours de mise. Il permet de doubler l'information offerte au pilote, mais dans le feu de l'action, celui-ci n'a pas toujours la possibilité d'en prendre connaissance.
En F1, la radio de bord est le seul système autorisant un échange d'informations dans les deux sens, entre une voiture en action et le stand. La télémétrie embarquée étant, elle, limitée à la collecte d'inform