C'est un Montpellier ragaillardi par sa victoire sur l'OM qui
dispute le premier tour de la coupe de l'UEFA, cet après-midi à Sofia, contre l'Etoile rouge de Belgrade. Reprise précoce de l'entraînement, matchs à répétition, les hommes de Jean-Louis Gasset avaient, de l'avis du coach, «laissé des plumes» dans leur parcours en Intertoto. Mais leur qualification en UEFA, «objectif numéro un» des dirigeants, avait finalement été arrachée. Et si les coéquipiers de Nicolas Ouédec végétaient, depuis le début du championnat de France, dans les profondeurs du classement, ils s'en sont enfin extirpés. Seule fausse note: les blessures de Philippe Delaye et de Jocelyn Gourvennec, forfaits, et de Patrice Loko, qui pourrait ne pas être titularisé à Sofia.
Offensive. Les vols réguliers pour la Yougoslavie étant interrompus depuis la guerre du Kosovo, c'est la capitale bulgare qui a été choisie par l'UEFA, pour accueillir la rencontre. Les Héraultais n'auront donc pas à entendre les clameurs des 100 000 supporteurs belgradois du stade Marakana. La perspective de jouer en terrain neutre n'enchante pourtant guère le coach montpelliérain. «Ce n'est vraiment pas un tirage favorable, soupire Jean-Louis Gasset. Il ne restait que Chypre dans les dernières boules, et c'est la Juventus qui les a pris!»
C'est que le club belgradois, formé en 1945 par la police yougoslave, peut arguer d'un solide palmarès. Vingt titres de champion de Yougoslavie, une Coupe des vainqueurs de coupe arrachée en 1991 à l'Oly