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Libération

Quand l'OM stagne, Marseille déprime. L'OM qui joue contre les Autrichiens de Graz ce soir est attendu au tournant.

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publié le 14 septembre 1999 à 0h42

Marseille de notre correspondant

Le Marseillais bout, car il est à bout. La dernière victoire? Elle remonte à la première journée, à domicile contre Sedan, parlez d'un exploit. Maintenant, Sedan est deux points devant l'OM au classement, et Marseille" onzième, avec un point d'avance sur l'avant-dernier. Onzième! Après avoir perdu 3-1 samedi à Montpellier, et concédé deux nuls à domicile contre Bastia et Saint-Etienne, voyez les cadors! Pour le Marseillais, qui chope des boutons sitôt que son équipe est plus bas que la première place, ça équivaut au cauchemar. Et quand on voit que le PSG («enculés!») est en tête de classement, ça fait beaucoup trop de choses à supporter pour un supporteur.

Donc, la crise couve. Remarquez, elle couve toujours à Marseille, qui ne peut vivre sans. Mais là, ce n'est pas du fantasme. Alors ce soir, en recevant au Vélodrome les modestes Autrichiens de Sturm Graz pour le coup d'envoi de la Ligue des champions, l'OM a intérêt à montrer quelque chose («des couilles!», selon les supporteurs, qui s'y entendent en matière de football), sinon il faudra appeler les Canadair pour éteindre le feu qui s'annonce dans les tribunes. Et à la direction du club. «J'attends une réaction de l'équipe mardi soir. On ne peut pas bâtir l'OM du futur avec les résultats actuels», a prévenu le président Yves Marchand dans la Provence. Ce Monsieur, qui porte bien son nom, entend gérer l'OM comme une entreprise. C'est un Suisse courageux. L'entreprise a mauvaise cote en ce mom