Helsinki JK-Lyon: 0-1
But pour Lyon: Vairelles (15e).
A bafouiller son foot pendant les vacances, on se retrouve à la rentrée à refaire ses gammes dans la seconde division des Coupes d'Europe. Ainsi en est-il de l'Olympique lyonnais. Le troisième du dernier championnat de France se voyait beau: arrivée de Pathé dans le capital au printemps. Budget de 300 millions. Recrutement spectaculaire: Anderson, pour 116 millions (record de France des transfert), Vairelles, Laigle. Pas de quoi vous mettre au niveau des Manchester ou Barcelone, mais de quoi espérer participer à la très lucrative Ligue des champions avec six matchs assurés dans la première phase, et les rentrées d'argent afférentes. Ne serait-ce que pour un nécessaire retour sur investissement.
Mais éliminé au tour préliminaire par les Slovènes de Maribor, l'OL n'a pas obtenu son ticket d'entrée. Et se retrouvait donc hier à Helsinki pour un premier tour de la Coupe de l'UEFA. «Nous étions partis pour une chose extraordinaire, et tout le monde considère que nous n'avons plus rien à présent, s'énervait Bernard Lacombe, l'entraîneur de l'OL. C'est quand même dans cette épreuve que nous avons vécu nos meilleurs moments l'an passé, avec le quart de finale face à Bologne. C'est moins valorisant, peut-être, mais à nous de rebondir.» Ce qu'en homme d'affaires, son président, Jean-Michel Aulas, exprimait ainsi: «Si nous venions à être éliminés, ce serait dramatique.» Pécuniairement, s'entend. «Si nous voulons atteindre le niveau f