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Libération

FOOT. Courbis dément tout départ de l'OM. Les vapeurs d'un coach sous pression.

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publié le 18 septembre 1999 à 0h45

Marseille, de notre correspondant.

Rolland Courbis en a plein les bottes du «pilonnage incessant [qui] dure depuis trois mois» et le voit tous les quarts d'heure se faire virer de l'OM. Alors il a craqué, jeudi soir, devant quelques journalistes. «J'ai lu comme tout le monde que j'étais sur le départ», a indiqué le coach de l'OM. Dernier en date, France-Soir annonçait, jeudi, qu'on avait laissé deux matchs de sursis à Courbis, avant la rencontre contre Sturm Graz mardi dernier, et qu'ensuite Ivic, le Croate, le remplacerait.

Rumeurs. L'information a été démentie hier par la direction de l'Olympique de Marseille, et Courbis a ironisé devant la multitude des rumeurs qui l'entourent depuis le début de saison: «Je peux même vous annoncer que, dans les prochains jours, je vais être inquiété dans une affaire de stups en plus de l'enquête sur les comptes de l'OM, que mon fils a mis Mme Pires enceinte, ce qui m'ennuie assez parce que, alors, je suis grand-père et que ça me vieillit, et que j'ai un chéquier de l'OM à ma disposition pour acheter ce que je veux. Et j'aurai de la chance si je ne suis pas soupçonné de proxénétisme ou impliqué dans une affaire de pédophilie.»

En fait, Courbis décompressait un peu. Car, blague mise à part, le choix de Tomislav Ivic ne paraîtrait pas du meilleur goût. Seul avantage, il entraîne le Standard de Liège, dont Robert Louis-Dreyfus, l'actionnaire principal de l'OM, est également actionnaire principal: par cette solution, le patron d'Adidas remplacera