Menu
Libération

TENNIS. La demi-finale de la Coupe Davis débute aujourd'hui à Pau.Les belges dans les cordes des français

Article réservé aux abonnés
publié le 24 septembre 1999 à 0h50

Pau envoyé spécial

Taraflex sed lex. Taraflex, c'est le revêtement qui recouvre le sol du Palais des sports de Pau et sur lequel se jouera à partir de cet après-midi la demi-finale de Coupe Davis entre la France et la Belgique. Lex, c'est la loi de cette épreuve qui autorise le pays qui reçoit à choisir la surface sur laquelle les bretteurs de la raquette en découdront. Taraflex sed lex, pour les Belges. Qui s'inquiètent quasiment en choeur. Gabriel Gonzalez, leur capitaine: «La surface n'est pas vraiment la meilleure pour nous. Si, l'an prochain, on rencontre la France, on l'accueillera sur une terre battue très, très, très, très lente.» Filip Dewulf: «C'est un peu trop rapide.» Fierté. De quoi alimenter le climat de douce euphorie qui nimbe cette rencontre. «Est-il besoin de préciser que la France part nettement favorite?», écrit la presse belge. Jusqu'au président de la Fédération belge, d'ores et déjà satisfait de la place de son équipe en demi-finale, et qui dit «la fierté d'un petit pays de se retrouver parmi les quatre derniers encore en lice. Grâce à cette équipe qui ne cesse de nous étonner en enchaînant des victoires que personne n'imaginait». Un petit pays où l'on sépare les 175 000 licenciés (contre le gros million de Français) entre néerlandophones et francophones, puisque la Fédération royale n'a pas résisté aux frictions communautaires et qu'aujourd'hui deux ligues, l'une flamande, l'autre wallonne, cohabitent.

Belle douceur, donc. Jusqu'à André Labarrère, le