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Libération

12e édition de la Mini-Transat. Belle idylle en merChristophe et Christine, unis dans la vie, naviguent en solitaire sur «Hänsel» et «Gretel».

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publié le 28 septembre 1999 à 0h52

La 12e édition de la Mini-Transat qui est partie dimanche de

Concarneau pour la Guadeloupe, via les Canaries, a connu un départ mouvementé. Sur 70 concurrents ­ jamais la flotte ne fut si considérable ­, 16 avaient fait demi-tour pour avaries diverses. Des bateaux se sont fait éperonner par des vedettes accompagna-trices venues leur souhaiter bon vent, ce qui pourrait prêter à rire s'il ne s'agissait pas de traverser l'Atlantique en solitaire. Hier, des concurrents dont les époux Ronan et Diane Gélébard, ont sagement rebroussé chemin craignant le coup de vent de 40 noeuds prévu cette nuit.

Hier quatre bateaux étaient dans un mouchoir de poche. La position du leader, Sébastien Josse, à 12 h 30, relevée par Argos: 46°57 Nord ­ 5°31 Ouest.

Concarneau envoyé spécial La Mini-Transat, avant d'être une course transatlantique en solitaire, a toujours été, depuis sa première édition en 1977, une maternité maritime. Trois couples, tout comme il faut, ont pris la mer dimanche. De ces unions sont nés des petits navires. Chacun de ces parents a élevé séparément ces curieux enfants qui ont des têtes de mâts, des petites jambes en forme de safran, marchent sur l'eau en s'aidant d'une quille et ont les flancs si ronds qu'on dirait des bébés baleines. Voici donc l'histoire de Hänsel et Gretel, deux bateaux élevés sous la mère et le père, des faux jumeaux de 6,50 m, qui se sont lancés dimanche de Concarneau en compagnie de 68 autres petits navires dans la traversée de l'océan.

La blonde et le ba